Le renforcement des capacités de l'IE en Afrique se dirige vers l'Afrique Centrale et l'Afrique de l'Ouest
L'Internationale de l'Éducation en Afrique (IE) a continué à déployer son programme de renforcement des capacités avec des ateliers sous-régionaux pour l'Afrique Centrale et l'Afrique de l'Ouest. Les ateliers ont eu lieu respectivement du 10 au 11 novembre 2021 et du 24 au 25 novembre 2021. Plus de 50 hauts responsables syndicaux, femmes et jeunes leaders de leurs sous-régions respectives ont participé à chacun de ces ateliers. Les ateliers visaient à créer des syndicats de l'éducation plus forts et unis, travaillant en solidarité pour une éducation publique de qualité grâce à un personnel éducatif bien formé, qualifié, soutenu et motivé.
Les ateliers ont permis de partager des informations sur le syndicalisme au 21e siècle, la politique et le dialogue social, le plaidoyer, le lobbying et les campagnes, les normes internationales du travail, ainsi que la gestion, le leadership et le renouvellement des syndicats. Les dirigeants syndicaux ont également évalué la situation dans leurs syndicats respectifs à l'aide de l'analyse FFOM (Forces, Faiblesses, Opportunités et Menaces) et ont commencé à élaborer des plans d'action pour améliorer leurs syndicats.
Dans son discours d'ouverture, le Dr Dennis Sinyolo, Directeur Régional de l'IE, a déclaré que le renforcement des capacités des enseignants devait également prendre en compte l'enseignement à distance et l'enseignement hybride, étant donné les nouveaux défis posés par Covid-19. Il a souligné que la technologie ne peut pas remplacer les enseignants, mais qu'avec une utilisation appropriée, elle peut être un outil puissant pour améliorer leur travail. Il a encouragé les membres à utiliser le cadre de l'IE Afrique sur l'enseignement et l'apprentissage hybrides et à distance, adopté en mai, pour informer et soutenir le plaidoyer national et d'autres efforts.
Il a souligné la nécessité pour les gouvernements de respecter les critères de financement de l'éducation convenus au niveau international, à savoir investir au moins 20% du budget national ou au moins 6% du PIB dans l'éducation. En outre, il a exhorté les gouvernements à fournir des infrastructures et des équipements scolaires adéquats, à impliquer les enseignants et leurs syndicats dans un véritable dialogue social et politique, et à les aider efficacement à dispenser un enseignement de qualité en temps de crise.
"Continuons à nous introspecter, à réfléchir et à élaborer des mesures pour renouveler, renforcer et redynamiser nos syndicats et le mouvement syndical des enseignants en Afrique.
"Continuons à travailler ensemble dans l'unité, car nous sommes plus forts ensemble", a encouragé le Dr Dennis Sinyolo dans son discours de clôture.
Partagez cette page